AIME TON CORPS

24 Photographies,  2021-2023

 

Extrait  :

Une femme d'une cinquantaine d'années se déshabille en public avec un message de revendication politique sur son corps. Le lendemain, les réseaux sociaux et la presse affichent les commentaires assassins du public qui dénigre le corps de cette femme, en criant au scandale. Pas celui du message déclamé par elle, mais celui de la hardiesse d'oser montrer le corps quelconque d'une femme légèrement vieillissante. Les insultes et les critiques fusent. Je m'interroge : oser montrer un corps, tout à fait anodin, mais réel, non retouché, non standardisé, c'est donc encore si difficile.

Sous le choc des commentaires, je décide de prendre en photo mon propre corps, celui d'une femme qui a passé la quarantaine, qui s'est modifié et sur lequel on peut lire les traces du vécu. Touchées, d'autres personnes rejoignent le projet.

 

Les œuvres sont tirées sur papier Fine-Art, à 30 exemplaires d'artiste, signées et numérotées.

Tirages par Jean-Marc Pharisien

 

 

 

 

 

 

CONTES SECRETS

Série de 13 autoportraits, Vence 2020

 

La série d'autoportraits « Contes secrets » est née lors du premier confinement. Les contacts étaient interdits et nos déplacements restreints. Avec le temps, l'enfermement et la solitude étaient devenus insupportables. Alors un jour je me suis évadée, et j'ai eu la chance de tomber sur cet endroit peuplé d'animaux extraordinaires.

Les « Contes secrets » racontent un moment de vie, une soupape improbable apportant de la légèreté dans un moment où nos existences ont été stoppées. Ce travail photographique m'a permis de vivre des choses simples et essentielles auxquelles nous n'avions plus droit : s'allonger dans l’herbe, enlacer quelqu'un, jouer et chahuter. Les animaux devenant mes confidents et compagnons de jeu. Ne pouvant vivre tout cela dans la vie réelle, j'ai pu le faire là bas grâce à l'imaginaire.

 

Les œuvres sont tirées sur papier Fine-Art, à 30 exemplaires d'artiste, signées et numérotées.

Tirages par Jean-Marc Pharisien

LES BOTTES D'ELEANOR

Installations - série photographique hommage à Eleanor Antin

Série photographique hommage à l'artiste américaine Eleanor Antin et à son projet "100 boots" 1971-73.

Installations avec Annie Mario, Françoise Villacampa, Cathy Aubry et Jean-Pierre Augé, élèves de l'Atelier Photo.

 

24 Photographies numériques, 2018-2023

 

Le secret d'Adeline jones

Récit autobiographique sous forme fictive

 

"Adeline Jones, alias « Della », était une femme secrète au regard perçant. Elle cheminait vers la fin de sa vie lorsque je l'ai connue.

L’automne dernier, peu avant sa disparition, elle me donnait rendez-vous chaque dimanche soir pour une tasse de thé et quelques confessions.

Jusqu'au jour où elle me révéla son histoire je n'aurais jamais imaginé que cette femme, à l’apparence heureuse et rangée, cachait une aventure aussi surprenante.

Adeline n'en avait parlé à personne. Et si l'on ne s'était pas rencontrées, son histoire aurait sans doute disparu avec elle.

Est-ce notre différence d'âge, peut-être la ressemblance de nos caractères, ou encore la candeur avec laquelle j'écoutais ses confidences; quoi qu'il en soit, je lui suis reconnaissante de m'avoir choisie.

Son récit m'a profondément touchée, et lorsque Adeline est partie, j'ai décidé de vous le confier".

 

Extrait de l'Exposition - 18 mai 2019 Nuit des galeries

Chapelle des Pénitents blancs - Vence

 

Livre - 62 pages, format 21x21cm

28 photographies : Films argentiques 24x36 et fichiers numériques

Livre épuisé - disponible en précommande auprès de l'auteure - novembre 2021

 

Confinement Acte I

Premier confinement, mars 2020.

Les corbeaux sont arrivés en ville, une ambiance de guerre a empli les rues, des hommes aux fusils font la loi : dehors un autre monde est né. Comment continuer à vivre ?

La création est une manière d'exprimer mais aussi de transcender le réel, une sorte de résilience.

Des autoportraits se mêlent ici aux instantanés d'une « vie » restreinte dans quelques mètres carrés. L'enfermement, la solitude, la souffrance, mais aussi les tentatives de trouver et créer du positif dans tout cela.

 

Exposition de février à juin 2021

Impressions sur bâches, exposées dans le village de Tourrettes-sur-Loup

Avec le soutien de l'Espace Muséal de Tourrettes-sur-Loup, 2021

 

 

 

 

 

Quinze ans après - Retour aux sources

Nous avons quitté notre pays par une nuit sombre, avec seulement un sac à dos et un livre pour bagages. Partis en silence, dans le secret et pour toujours. La dictature instaurée par l'armée russe y régnait alors depuis quarante ans.

Quinze ans après la chute du régime soviétique, je pars pendant trois mois à la confrontation de mon pays et de son évolution depuis la révolution de velours en 1989. Avec des questions en tête : Comment la liberté a-t-elle modifié les êtres, que sont-ils devenus, comment le pays a t-il changé ?

Après un périple en train, bus, voiture, et à pieds, à travers différentes régions du pays, d'Ostrava à Prague, en montagnes et villages des Carpates, je reviens en France avec plusieurs rouleaux de pellicule, et ce reportage qui raconte mon expérience.

 

Reportage sociologique et poétique sur l'évolution d'un pays quinze ans après la chute du régime totalitaire soviétique.

 

Extrait : " Aujourd’hui on construit de nouvelles architectures et la majorité du peuple s’habille à la mode de l’«Ouest». Mais dans les esprits, une peur est toujours présente, cette peur exagérée d’être soi-même, l’habitude de correspondre à ce que l’on attend de nous.

Et puis il y a ces instants uniques, lorsque tout est réuni pour un moment de bonheur simple et inoubliable. Quand à l'ombre de la forêt silencieuse, une petite fille s'amuse dans une baignoire improvisée, son rire éclaboussant les alentours... "

 

Photographies : Films argentiques 24x36

République Tchèque 2005

Tirages originaux numérotés et signés, papier baryté 30x40, encadrement bois noir

 Exposition disponible à la location - sur demande auprès de l'artiste

 

 

 

 

 

ARCHÉOLOGIE DE LA FEMME

"Archéologie de la femme" est un travail de recherche humain, sociologique et esthétique, incarnant les évolutions personnelles de huit femmes d'âges et de milieux différents.

"Toute femme porte en elle une histoire unique liée à son parcours de vie et à sa culture. Dans ce projet, huit femmes ont partagé leur univers intime pour la création de photographies qui intègrent des objets de leur passé, de leur présent, et des objets nouveaux liés à leur rêves, réalisables ou pas, créant un espace personnel et sacré à l'intérieur duquel se tient chacune d'entre elles".

A travers une recherche sur le temps passé, présent et futur, le travail photographique interroge avec douceur la mémoire de nos objets, et le regard sur soi-même, tout en faisant émerger les rêves enfouis et l'histoire spécifique de chacun.

Au fil de ce travail d'investigation, les participantes se sont livrées sur leur parcours de vie et les étapes importantes de leur évolution personnelle. A l’issue des entretiens individuels, et à partir des objets personnels représentatifs choisis, une forme symbolique pour chacune d'entre elles a été imaginée. La mise en place de ces formes et les prises de vues photo ont ensuite été réalisées dans des lieux significatifs pour elles.

 

Interviews, croquis, installations, photographies

 

Production : Avec le soutien de l'Association De-Hors, Art contemporain

 Œuvres signées et numérotées, tirages papier Fine-art

Exposition disponible à la location, tirages 100x100cm sur bâches

Clair-obscur au Polaroid

Clair-obscur à l'Instax

Défi technique : Créer des portraits en Clair-Obscur au Polaroïd Instax. Quelques accessoires d'époque et de la lumière pour éclairer votre visage comme celui des stars des années 50.

Le procédé : Au célèbre studio Harcourt, longtemps référence du portrait N/B, les portraits reflètent une ambiance particulière. Ils sont fait en plan rapproché, le sujet est pris sous son meilleur angle, souvent de trois-quart et/ou en contre-plongée, et il est éclairé par une lumière de projecteurs de cinéma généralement latérale ou en halo créant un fort effet de clair-obscur, sur un fond de dégradé allant du gris au noir.

La difficulté : A l'inverse du matériel photo sophistiqué utilisé chez Harcourt, le polaroid Instax ne permet qu'un infime réglage. Fait pour un papier sensible de 800 iso, l'ouverture de l'Instax varie de f/12,7 à f/32 et sa vitesse est fixe (1/60s). Il faut donc apporter en amont le minimum de lumière nécessaire, et positionner ensuite chaque visage au centimètre près.

Enfin, déclencher au bon moment car il n'y a qu'un seul polaroid, un instantané par personne.

La magie : Le développement de la photographie ne prend que quelques minutes, l'image apparaît grâce à une réaction chimique activée à la sortie du film de l'appareil. Le portrait se révèle sous nous yeux.

 

Projet réalisé avec le soutien de la Médiathèque de Vence, 2019

 

En cherchant à capturer l'essence des choses, j'espère saisir la magie, la fragilité et la force de vie, à travers ce qui est parfois invisible au seul regard.